L'histoire de Sciences Po Grenoble
2000-2008 : Le grand tournant
2002 - Pierre Bréchon est élu directeur de l'IEPG
2003 - ► L'expérience du concours commun avec les IEP d'Aix-en-Provence et de Lyon ◄
2003 - Lancement de la cinquième année sur le schéma 3+2 (LMD)
2005 - Olivier Ihl est élu directeur directeur de l'IEPG
2006 - Création du concours de recrutement de 4ème année
2007 - Sciences Po Grenoble change d'adresse internet pour http://www.iep-grenoble.fr
2012 - Jean-Charles Froment est élu directeur de l'IEPG
La réforme LMD
La transformation sensible du paysage universitaire et de la
recherche durant cette décennie ne laisse pas l'IEP sans réaction.
C'est d'abord le passage à la quatrième puis très vite 5ème année
(traité de Bologne) : un processus qui prépare l'entrée dans le
schéma dit "LMD" en favorisant une harmonisation des diplômes
français avec ceux de l'Union européenne. Crédits ECTS,
semestrialisation, année internationale: toute une culture
d'établissement est à reconstruire. L'expérience d'un concours
commun en première année avec les IEP de Lyon et d'Aix est tentée de
2004 à 2007. Outre la note obtenue au baccalauréat, le candidat
devait passer trois épreuves écrites : actualité, langue étrangère
et histoire ainsi qu'une épreuve sur un ouvrage. En 2008, le
concours d'entrée redevient un concours propre à l'IEPG (cf.
► étude sur le déroulement de ce concours nouvelle formule ◄).
La Mastérisation
Deuxième temps fort de ces années : la mastérisation. Onze puis treize, puis quinze, puis seize filières naissent qui prennent le relais des anciens DESS et DEA. Allant des métiers de l'Europe au journalisme, de l'ingénierie financière aux politiques culturelles, de l'économie sociale aux ONG, cette palette offre aux étudiants un large choix de spécialités professionnalisantes. Un cursus préparé par une année à l'international (soit en séjour académique soit en stage) intégrée au M1 de chacune d'elles. Les derniers Masters créés (Techniques, sciences et démocratie, avec l'INPG) ou Politiques publiques de santé (avec le CHU et l'IFCS) ouvrent l'IEP sur les cultures académiques des sciences de l'ingénieur et des sciences médicales. Un processus d'hybridation disciplinaire qui doit aider à préparer la naissance de l'Université de Grenoble.
Le Plan Campus
Troisième enjeu : la création de l'EPCS (Grenoble Université) et la mise en œuvre du Plan Campus. Le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche a lancé en février 2007 l'appel à projets de « l'opération campus » en faveur de l'immobilier universitaire. Ce plan poursuit un but simple : favoriser par un effort de financement conséquent une rénovation des 10 premiers grands projets de campus. 46 dossiers furent déposés. Grenoble fut retenu en mai 2008 parmi les six premiers campus, aux côtés de Bordeaux, Lyon, Montpellier, Strasbourg et Toulouse. C'est l'opportunité de réhabiliter le bâtiment né en 1965. Destiné à 400 étudiants, il en accueille aujourd'hui 1500. Et plus de 250 professionnels. Une extension de 2000 m2 est aussi prévue au titre du CPER 2007-2011 et du Plan Campus. Cette opération tombe à pic pour donner à cette grande école l'occasion de poursuivre son développement. Et de mieux faire face aux défis qui l'attendent. Du côté de l'Université de Grenoble, l'IEPG est membre fondateur du PRES (Pôle de Recherche et d'Enseignement Supérieur) en voie de constitution, aux côtés de l'UPMF, de l'UJF, de l'Université Stendhal et de l'INPG.
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